Des travaux d’importance ont été menés ces dernières années grâce aux dons exceptionnels des particuliers, appuyés par des financements publics. Il est encore temps de donner, car de nouvelles rénovations vont s’engager.
Peu de visiteurs et de paroissiens le savent, car cela ne se voit pas. Mais s’ils savaient où poser les yeux, ils découvriraient que l’église de Génissieux n’a jamais été complètement achevée… La dernière pierre a pourtant bien été posée en 1873, l’année même de la naissance de notre commune, lorsque Génissieux a été détachée de Peyrins et que son premier maire prenait ses fonctions. La construction de l’église était ambitieuse. Ainsi, les vitraux, remarquables, et constitués de huit verrières, avaient été commandés à Jean-Pierre Thomas, verrier à Valence. Aujourd’hui, si l’œil du visiteur se pose de part et d’autre de ces vitraux, il constatera la présence de quatre niches. Elles devaient, elles aussi, à l’origine, accueillir d’autres vitraux. Mais ceux-ci n’ont jamais été posés – sans doute pour des raisons financières.
Alors, après une première campagne de dons qui a rencontré un immense succès – 47 000 € récoltés auprès de 170 donateurs ont permis de rénover les vitraux existants et de reprendre les enduits de l’église, entre autres – il est désormais envisagé de faire réaliser les vitraux prévus à l’origine à l’emplacement des niches. La Fondation du patrimoine, qui a offert son appui pour collecter les fonds lors de la première campagne, poursuit la souscription déjà ouverte. C’est donc sur son site qu’il est possible de verser des dons, qui seront défiscalisés. Ainsi, un don de 100 € représente une réduction d’impôt de 66 %, et ne coûte au donateur que 34 €.
Le 23 octobre dernier, les chorales Deliss’ Canto de Romans et Éclats d’voix de Saint-Paul-lès-Romans ont elles aussi participé à cet élan de générosité autour de la restauration de l’église, en offrant un peu plus de 800 € de dons sur les recettes d’un concert donné dans l’édifice.