De nombreux chats errent dans Génissieux et, leur population augmentant, la commune souhaite poursuivre son action. Mais le partenariat avec le refuge des Bérauds n’étant plus possible depuis cette année, nous sommes intégrés dans une nouvelle organisation . Désormais dans le cadre de sa compétence de « gestion des animaux errants » la communauté d’Agglomération Valence Romans Agglo gère les espaces animaliers.
Il nous appartient de prendre conscience de la question du bien-être animal :
- Je suis responsable de mon animal !
L’identification de mon animal, qui constitue déjà une obligation légale, s’avère tout aussi utile.
- Je dois faire stériliser et identifier mon chat domestique, c’est essentiel !
Et pour cause, un seul couple de chats peut générer, en 4 ans, jusqu’à 20 736 individus !
Depuis le 1er février 2024, les communes de l’AGGLO peuvent faire appel à la SPCAL (Surveillance-Protection-Capture-Animaux-Libre)
Les missions de fourrière animalière confiées à la SPCAL ( liste non exhaustive ):
– La capture des chiens et chats errants.
– Le transport vers la fourrière et l’hébergement de ces animaux errants ou en état de divagation, pendant le délai légal de garde (8 jours francs).
– Les identifications réglementaires et restitutions aux propriétaires des animaux.
– Les visites vétérinaires, les contrôles mordeurs, les évaluations comportementales et euthanasies le cas échéant.
– Le ramassage des animaux morts (chats, chiens, et autres animaux de moins de 40 kg) trouvés sur la voie publique.
– La stérilisation des chats errants restitués sur site.
En ce qui concerne le Refuge des Bérauds celui-ci poursuit son activité d’accueil d’animaux sociabilisés potentiellement adoptables et attend de nouveaux locaux.
Aujourd’hui, sur ordre de mission du Maire à la SPCAL, les chats errants seront attrapés (cages spécifiques), stérilisés, puis remis dans leur milieu d’origine.
On voit bien que la question de la prévention est essentielle.
La surpopulation féline nous concerne tous. En étant trop nombreux sur un territoire, les chats se battent, manquent d’accès à la nourriture et aux soins. Ils constituent une nuisance de voisinage et une menace sanitaire pour les autres animaux.
Les chats en surnombre peuvent être aussi un désastre écologique. « C’est un petit prédateur qui a tout d’un grand » nous explique France Nature Environnement. La revue scientifique NATURE en 2013 conclut que le chat est responsable de la mort de 1,3 à 4 milliards d’oiseaux.
Alors avant de nous émerveiller devant de si adorables petits chatons, réfléchissons à notre responsabilité et notre engagement.
