Ce dimanche, suite à l’intervention de Mme la maire et de la gendarmerie, les personnes qui souhaitaient s’installer sur un terrain privé ou sur le terrain de foot en ont dans un premier temps été empêchées.
Mais ni le dialogue, ni les portiques installés par l’ancienne équipe municipale ( pour un coût total de 35 000 euros), n’ont finalement suffi à empêcher cette occupation illégale : ce matin, vers 11h, les caravanes étaient stationnées sur le terrain de foot.
Mme la maire a immédiatement porté plainte auprès de la gendarmerie, et saisi la préfecture pour une demande d’expulsion.
Ce jeudi, grâce au soutien de la Préfète de la Drôme, Elodie Degiovanni, et suite aux nombreux échanges qu’elle a eu avec Mme Peltier, maire de Génissieux, un arrêté préfectoral a été signé qui met en demeure les occupants illicites du terrain de football d’évacuer les lieux d’ici 48h.
Les occupants devront quitter le terrain avant samedi 12h05, sans quoi les forces de l’ordre interviendront.
L’équipe municipale de Génissieux tient à préciser que tous les travaux prévus par l’ancienne équipe pour protéger le terrain de football avaient bien été menés à terme, et qu’aucun autre projet n’était en cours pour sécuriser le terrain.
Le fait que les portiques installés n’aient pas suffi à empêcher l’occupation du terrain de football – pas plus que nos tentatives de dialogue – ne remet pas en cause les intentions de l’équipe précédente. Ni les nôtres.
Nous sommes confrontés à une situation complexe, pour laquelle il ne peut y avoir de solution simple et imparable. Nous faisons un constat, que d’autres communes ont fait avant nous : les barrières ne suffisent pas et ne suffiront pas. Le dialogue, lui, est difficile, mais indispensable.
L’appui de force de l’Etat est lui aussi indispensable aux communes pour obliger tous les citoyens à respecter les règles de la République. Les citoyens itinérants français sont eux aussi soumis aux mêmes règles.
Les dispositifs de sécurité ayant prouvé leur inefficacité, Mme la maire souhaite engager une réponse politique dans le cadre de l’Agglo, qui a mis en place quatre aires d’accueil pour les gens du voyage. Nous devons agir en concertation avec les municipalités voisines, qui sont, comme nous, confrontées chaque année aux mêmes problématiques.
Concernant les dégâts, à ce stade : deux barrières légères ont été endommagées, l’une d’elle est réparable. Le terrain de foot devra être refait.
